• Les dispositions d’une mère (1/4)

     

    La jeune mère accompagna ses enfants sur le quai de la gare pour le Poudlard-Express. C’était le début de leur seconde année.

    • Vous avez tout ce qu’il vous faut, demanda Nora avec le sourire.
    • Oui, maman ! répondit Toma, il ne faut pas t’inquiéter
    • Nous serons très sages, ajouta Ano avec le sourire, sachant déjà ce que sa mère allait leur dire.

    Les deux jumeaux firent aurevoir à leurs petites sœurs, Ano se mit à parler Fourchelang à sa sœur Rina. Cette dernière hocha la tête avec le sourire.

    • Oui, l’année prochaine, répondit Rina.

     

    Toma et Ano montèrent dans le train, et Nora eu l’impression que c’était la dernière fois qu’elle les voyait monter dans le train. Alors qu’ils allaient quitter la gare, Nora vit Pyrite arrivait en face d’elle. Ana tenait une poussette dans laquelle était installé Diya et Lexa. Rina était à côté de sa mère.

    • Oncle William, s’écria Rina avec le sourire.
    • Bonjour, fit Nora.
    • Est-ce que vous voulez bien venir avec moi, demanda Pyrite.
    • Euh … oui, bien sûr ! répondit Nora, surprise plus qu’inquiète.

     

    Elles suivirent Pyrite, qui les amena au Ministère, par le réseau de cheminée. Rina tenait Diya contre elle pour le voyage, Ana voyagea avec Pyrite, et Nora tenait Lexa. L’adjoint du ministère ne disait toujours rien, et la famille arriva dans le petit hall d’accueil du niveau un du ministère.

    • Les enfants peuvent rester là, dit Pyrite d’un ton sérieux.
    • Euh… d’accord, répondit Nora.

    La jeune mère posa sa fille dans un couffin, qu’elle avait fait apparaître. Rina s’installa sur une chaise, Ana fit de même, et Diya s’assit par terre, et commença à chatonner.

    • Vous êtes sages, et venez me chercher, s’il se passe quoique ce soit, dit Nora.

    Puis elle suivit Pyrite dans son bureau. Il referma la porte derrière elle, puis il se tourna vers elle. Il la regarda un moment, elle était encore plus belle que dans son souvenir. Il savait que si le maître en avait vent, il pourrait y laisser la vie.

    • Mlle Nora, commença-t-il en posant un genou à terre. Je voulais vous présenter mes excuses, je n’étais pas là pour vous protéger ce soir-là, ajouta Pyrite.
    • Ce n’est … vous n’êtes pas fautif, répondit Nora en faisant quelques pas vers lui, pour le relever.
    • Ne bougez pas ! dit-il d’un ton dur, je n’ai pas fini. Je voudrais vous prêter allégeance, fit-il.
    • Hein ! Qu’est-ce que vous racontez, s’écria Nora, qui ne comprenait rien à ce que Pyrite voulait.
    • Vous et le maître avaient été… vous êtes ce qui peut arriver de mieux dans le monde des sorciers.
    • Mais je veux pas que vous fassiez ça.
    • Je le souhaite, je le veux.
    • Qu’est-ce que ça changerait ?
    • Rien pour vous, mais tout pour moi.
    • Je ne comprends pas.
    • C’est la seule façon que j’ai de vous montrer l’amour que j’ai pour vous. Je vous aime Mlle Nora.

    Nora recula, surprise, par cette confession. Elle posa sa main sur son ventre, et le regarda surprise. Elle n’avait jamais pensé que William puisse avoir des sentiments pour elle.

    • Vous êtes amoureux de moi, dit Nora sous le choc, mais…
    • Je sais vous aimez le maître, et je ne vous demande pas de partager mes sentiments, je vous demande de me laisser vous prêter allégeance.
    • Mais … est-ce … Tom est au courant ?
    • Oui ! Il sait que j’ai des … sentiments pour vous. Je ferais de votre fils, le plus grand ministre qu’on ait jamais vu, … J’aiderais vos enfants dans tous les projets qu’ils voudront. Je ferais tout ce que vous me direz. Je vous le jure sur ma vie.
    • Mais… Ecoutez-moi, commença Nora. J’ai confié la santé de mes enfants, à Charles Gomez. J’ai confié leur sécurité à Fenrir Greyback, je vous confie donc leur avenir, veillez à ce qu’ils deviennent ce qu’ils ont envie de devenir. Mr Pyrite, je vais mourir, lui confia-t-elle.
    • Quoi ? fit William en levant la tête vers elle.
    • Le choc en retour à cause de la magie du sang.
    • On ne peut rien faire ? demanda Pyrite visiblement troublé.

    Nora secoua la tête, enfin il y avait la solution d’attendre, mais elle finirait sa vie seule, brisé à se blâmer pour tous les maux de la terre, et elle finirait par mourir, mais elle serait seule, son âme serait seule, littéralement. Elle ne serait plus rattachée à un groupe d’âmes. Elle pouvait aussi créer un Horcruxe, mais prendre une vie, était pire que tout, elle n’y survivrait pas non plus, elle se blâmerait tout autant. 

    • J’accepte votre amitié, dit Nora… c’était tout ce qu’elle pouvait accepter.

    Soudain elle sentit une autre crise de « blâme », montait, elle porta sa main à son collier, et le serra dans sa petite main.

    • Vous devriez sortir, il va arriver, dit Nora, restez avec mes enfants, s’il vous plait.
    • Oui, dit-il en se relevant et quitta la pièce.

    A peine la porte était-elle fermée que Voldemort apparut dans le bureau de Pyrite.

    • Que fais-tu ici ? demanda le mage noir.
    • Plus tard, je te le dirais, s’il te plait, supplia-t-elle.

    Le mage noir avait bien sûr d’autre façons de faire « du mal », de faire ressentir de la douleur à Nora qu’avec le sort « endoloris ». Il posa le bout de sa baguette sur le bras de la jeune femme, elle ressentit une violente brûlure sur son bras. Elle ferma les yeux, accroché au corps de Tom, elle « appréciait » cette torture. Elle était punie, et le « blâme » était soulagée par cette douleur. La jeune femme sentit que ça devenait de plus en plus douloureux, le mage noir écrasa sa bouche avec la sienne, il étouffa son cri. Elle tomba d’épuisement dans ses bras.

    • Tu me diras ce que tu faisais-là, ce soir, dit le mage noir en remettant la jeune femme debout, puis quitta la pièce.

    Nora soupira de soulagement, elle regarda ses bras, il n’y avait aucune trace de brûlure sur sa peau. La jeune femme quitta la pièce, et retrouva ses quatre filles toujours aussi sages.

    • On y va, maman ? demanda Rina.
    • Oui !
    • Je vous ramène, dit Pyrite.

    Il laissa la famille devant la porte du manoir, il ne voulait pas tenter plus le diable, enfin Voldemort en étant trop proche de Nora.

    • S’il te pose la question avant moi, dis-lui ce que tu as fait, d’accord ?
    • Ne pas mentir.
    • Tu es plus gagnant, qu’a essayer de lui dire un mensonge.
    • Bien ! fit-il d’un ton de celui qui obéit aux ordres.
    • Ne dis pas ça comme ça, s’il te plait. Je n’aime pas donner des ordres.
    • D’accord.
    • Bonne soirée, William.
    • A vous aussi, fit Pyrite, en hochant la tête avec le sourire.

    Le jeune homme ne savait pas si elle s’en était rendu compte, mais elle avait tutoyé, et cela lui avait fait plaisir. Il transplana.

     

    Nora et les filles passèrent une bonne soirée, à rire et s’amuser. Nora avait remarqué que plus, elle était « heureuse », et plus ses crises de « blâme », étaient fortes. Mais elle n’allait pas s’interdire d’être heureuse alors qu’il devait lui rester si peu de temps.

     

    Le soir venu, alors qu’elle était seule dans la chambre, Voldemort apparut, il avait l’air en colère.

    • Que faisais-tu dans le bureau de Pyrite ?
    • Il… Je…
    • Quoi ?
    • Il voulait me prêter allégeance. Je lui ai confié l’avenir des enfants.
    • Et moi ?
    • Tom, tu es leur père. Je sais que tu feras ce qui est bon pour eux. J’ai dit à Pyrite que j’avais confié leur santé à Charles. Leur sécurité à Fenrir, à William, leur avenir mais à toi, je te confie leur âme, leurs destins, leurs vies. A vous quatre, vous ferez d’eux des êtres exceptionnels. Peut-être même plus que… toi.
    • Je n’en doute pas un seul instant.
    • Il va leur manque l’amour, et la présence d’une mère. Rien ne pourra malheureusement combler ce manque. Je compte sur toi pour les guider … pour les aimer.
    • Je suis leur père, dit simplement Voldemort, sans répondre à la question de la jeune femme, mais sous-entendant qu’elle avait raison.

    Nora lui fit un sourire, et elle le savait déjà que Tom aimait ses enfants.

    • Est-ce que tu veux bien ? demanda timidement Nora,

    Elle prit la main de Tom pour la poser sur elle, sans savoir si elle voulait la souffrance ou la volupté. Quoique, la différence n’était plus si grande aujourd’hui. Tout était si confus dans l’esprit de Nora. Le mage noir sortit sa baguette, et Nora ferma les yeux et attendait que tout vienne à elle.