• Chapitre 21 : La fin d'une époque (1/4)

     

    Nora et Narcissa s’étaient regroupées toutes les deux dans la chambre avec les enfants. Elles étaient inquiètes pour leur famille. Aucune d’entre elles n’osaient parler, et Nora observait ses enfants, marchaient à quatre pattes, en riant, insouciants de ce qui était en train de se dérouler. Soudain, un grand boom, suivit d’un tremblement se fit sentir. Cissy se leva, la baguette levée et sortie de la pièce. La jeune fille attendit un moment, mais ne la voyant pas revenir, elle mit ses enfants dans leurs berceaux, et se glissa doucement hors de la pièce, avançait lentement vers les escaliers. Narcissa se battait en duel contre un autre sorcier, sans doute un auror, ou un membre de l’ordre. Malheureusement, elle perdait du terrain.

    • Experlliarmus, cria l’homme.

    Cissy se retrouva sans arme. Elle quitta le hall en courant, vers la cuisine. Elle y croisa Wiskey, la petite elfe dans le couloir.

    • Wiskhey, va chercher le Seigneur des Ténèbres ! Vite !

    La petite elfe disparus et Cissy, continuait de courir vers la cuisine, mais la porte de derrière était gardée, et elle dû faire demi-tour, revenant vers le hall d’entrée.  Narcissa reçu un sort dans le dos, et elle tomba au sol. L’auror, ou qui que ce soit, ne fit pas dans la demi-mesure et lui jeta un sort mortel.

    • Cissy ! cria Nora désespérément depuis le sommet des marches.

    Elle ne pouvait pas mourir, il y avait tellement de choses qu’elle devait lui apprendre, et Drago ne pouvait pas avoir perdu sa mère, et Lucius, sa femme. La petite sorcière leva la tête, et croisa le regard de l’homme, qui s’avançait sa baguette toujours levée.

    • Elle est là ! avertissait-il, sans doute d’autres membres de la résistance.

    Nora se rua dans les escaliers et retourna dans la chambre auprès de ses enfants. Elle se plaça devant les berceaux, prête à mourir pour les protéger. La porte s’ouvrit dans un grand vacarme. Dimitri entra dans la pièce, suivit par David. La jeune fille était surprise de le voir là, elle pensait qu’il était dans son camp. Dans son camp ! se répéta-t-elle à elle-même… Son choix était fait, elle était avec Tom, et elle ne voulait pas le voir mourir, non ça jamais. Mais sa plus grande surprise fut de voir Sirius entrait à son tour dans la pièce.

    • Sirius ? David ! murmura-t-elle en sentant les larmes montaient dans ses yeux. Vous allez tuer… mes enfants… me tuer ? demanda-t-elle d’une petite voix.
    • C’est notre but ! confirma Dimitri.
    • Pas mes enfants, il faudra me tuer d’abord ! s’écria la petite maman.
    • Certainement… Avada…

    « Pop » ! Voldemort apparut dans toute sa magnificence et envoya un sort fatal sur David. Dimitri et Sirius, en profitèrent pour se mettre à l’abri. Le mage noir se retourna et prit sa fille dans ses bras, et Nora attrapa le petit Toma. La famille réunie, Tom encercla les épaules de la jeune fille. Elle croisa le regard de Sirius, une dernière fois, avec les larmes coulant le long de ses joues, juste avant de transplaner.

     

    Ils apparurent à l’intérieur de la cabane hurlante, Voldemort posa Anora et partit sans un mot, et sans se retourner. Wiskhey arriva dans la pièce à son tour et se précipita pour aider la jeune fille.

    • Il faut que je voie …. Monsieur Malefoy.
    • Plus tard ! Il faut d’abord vous reposer, maitresse ! fit la petite elfe
    • Comment m’as-tu appelé ? demanda Nora surprise par ce mot.
    • Maîtresse, j’appartenais à Narcissa, il y a quelques temps, elle m’a donné à vous.
    • Oh…. Mais et les autres elfes de maison, ils vont s’en sortir ? demanda-t-elle inquiète pour eux.
    • Mais oui, ne vous inquiétez-pas ! fit la petite elfe, en aidant Nora à s’asseoir par terre, ses enfants autour d’elle.

    Ils étaient tous vivants, grâce à Tom. Il était venu les chercher, les sauver. Elle sourit, heureusement, même si elle ne savait pas ce qui avait motivé sa décision. Est-ce l’amour qu’il ressentait pour eux ? Ou bien son sens de la possession, ou bien autre. Nora eut également une pensée pour David, qui était mort, cela la rendait vraiment triste. Après quelques instants en compagnie de ses enfants, la jeune femme se leva et confia ses enfants à Wiskhey, en lui demandant de laisser personne les approcher. Elle sortit de la pièce, et descendit les escaliers, et arriva dans une autre pièce. Voldemort était là, Severus face à lui, le visage livide.

    • J’ai un problème, Severus, déclara Voldemort d’une voix douce
    • Maître ? dit Rogue.
    • Pourquoi ne fonctionne-t-elle pas avec moi, Severus ? demanda Voldemort en levant la baguette de Sureau, la tenant avec délicatesse et précision.

    Nora en était sure, il allait tuer Rogue, il ne l’avait pas cru quand elle avait dit que tué ne servait à rien, et il pensait que la mort de Severus, celui qui avait tué Dumbledore, lui assurerait la possession de la baguette.

    • Maître ? reprit Rogue, je ne comprends pas. Vous … vous avez accompli, avec cette baguette, de véritables prouesses magiques.
    • Non ! répliqua Voldemort. J’ai accompli ma magie habituelle. Il est vrai que je suis extraordinaire, mais cette baguette, ne l’est… pas. Elle n’a pas produit les merveilles qu’elle promettait. Je n’ai remarqué aucune différence entre cette baguette et celle que me suis procuré chez Ollivanders, il y a bien des années.

    La jeune fille se mit dans un petit coin, pour ne pas que Tom la voit, alors qu’il faisait les cent pas dans la pièce. Severus est-il condamné ? Elle devait trouver un moyen de le sauver.

    • Maître, laissez-moi retrouver le garçon. Laissez-moi vous livrer Potter.
    • !! Pourquoi les deux baguettes que j’ai utilisées ont échoué lorsque je les ai dirigées contre Harry Potter ?
    • Je… Je l’ignore, Maître !
    • Tu l’ignores ! fit Voldemort dans un excès de rage, Nora en trembla derrière la porte. Ma baguette en bois d’if a toujours accompli ce que lui ai demandé, Severus, sauf quand il s’agit de tuer Harry Potter. Par deux fois, elle a raté. Sous la torture, Ollivanders m’a parlé des deux cœurs jumeaux, et il m’a conseillé de prendre une autre baguette. C’est ce que j’ai fait, mais la baguette de Lucius s’est brisée face à Potter. J’ai cherché une troisième baguette, la Baguette de Sureau, je l’ai prise à son ancien maître. Je l’ai prise dans la tombe d’Albus Dumbledore… Je me suis demandée encore et encore, pourquoi la Baguette de Sureau refusait d’être ce qu’elle devrait être. Nora a dit que je n’en étais pas le vrai maitre, et elle a raison. … Elle appartient au sorcier qui a tué son ancienne propriétaire. C’est toi qui as tué Albus Dumbledore, et tant que tu vivras, la Baguette de Sureau ne pourra m’appartenir véritablement.
    • Non, s’écria Nora, elle se rua dans la pièce, pour se mettre entre Rogue et Voldemort, elle posa ses mains sur le torse du mage noir et le poussa.
    • Nora ! fit-il froidement
    • Je te l’ai dit, … Je t’ai dit que si tuer était la solution, Dumbledore aurait dû tuer Grindelwald, et ce … ce qui n’est pas le cas.
    • Il ne peut en être autrement, répliqua Voldemort. Je dois maîtriser cette baguette. Maîtrisé la baguette pour maitriser enfin Potter.
    • Non, arrête ! continuait de crier Nora.

    Voldemort regarda Nagini entrait dans la pièce, et il s’exprima en Fourchelang. Nora ne savait pas ce qu’il avait dit, mais elle ne pouvait le laisser tuer Rogue.

    • Non ! fit Nora.

    Le serpent siffla, mais n’attaqua pas Severus. Le mage noir siffla autre chose, et Nagini glissa sur le sol pour se mettre dans un coin de la pièce.

    • Nora, dégage, où il se pourrait bien que je tienne ma promesse. Déclara-t-il calmement, mais le regard rougeoyant fixait dans les yeux de la jeune fille.
    • Tu peux pas faire ça ! murmura Nora en posa sa main sur son ventre, complètement désemparée.
    • Oh, mais si… Silencio ! récita-t-il, puis il ordonna à Nagini de tuer Rogue.

    Le serpent se rua sur le sorcier avec une rapidité surnaturelle, et les crocs du serpent s’enfoncèrent dans son cou. Il s’effondra sur le sol. Nora donna des coups de poings sur le torse de Tom, en pleurant. Il attrapa ses poignets, et écrasa sa bouche avec la sienne. Il fit un mouvement de la main, et la petite sorcière retrouva sa voix.

    • Je regrette ! dit Voldemort froidement en se détourna et quittant la pièce sans remords, tristesse ou regrets. En aurait-il pour sa mort à elle ?

    Nora se précipita vers Severus, et tomba à genoux devant lui.

    • Severus, tu ne vas pas mourir, on va trouver quelque chose… Severus ! continua-t-elle d’appeler désespéramment.

    La jeune fille entendit un étrange bruit, elle se retourna pour faire face à Harry, qui se trouvait debout derrière elle.

    • Harry, il faut faire quelque chose … dit Nora, en regardant Harry pleine d’espoir, ce dernier s’approcha et Rogue posa ses yeux sur Harry, essayant de parler, ce fut un râle qui sortit de sa gorge.
    • Prenez… Prenez-les.

    Une substance d’un bleu argenté jaillissait de sa bouche, de ses oreilles, de ses yeux. Harry récupéré une fiole que lui tendait Hermione, et y versa la substance argentée, c’était les souvenirs de Rogue. Nora se mit à chantonner, en prenant la main de Severus, elle était tellement triste de le voir mourir, et tellement désolée de ne pas avoir pu le sauver. Harry croisa la regarda de Nora, qui lui sourit timidement et murmura :

    • Bonne chance !

    Le trio d’amis disparut dans le trou par lequel ils étaient venus, emportant avec eux les précieux souvenirs de Rogue.