• Le contrôle total (3/5)

    Le contrôle total (3/5)

     

     

    Voldemort venait de laisser Nora dans son lit, elle dormait comme une bienheureuse. Il transplana jusque devant la grotte. Il prit le parchemin de ses enfants. Ils avaient traduit la phrase et d’autres instructions pour entrer dans la grotte. Il n’avait pas eu le temps de le faire lui-même, à cause de la prise de pouvoir et de contrôle qu’il exerçait avec la Grande Bretagne, et la France. Il n’avait confiance en personne d’autres pour le faire pour lui, hormis ses enfants. Cette malédiction lui faisait « peur », d’après ce que sa fille lui avait expliqué, elle conduisait vers la Mort, mais il pouvait compter sur ses Horcruxes, non ?

     

    Voldemort se décida et franchit l’entrée de la grotte. Nora se réveilla en sursauta, tiraillée par une violente douleur au cœur. Elle se recroquevilla en priant qu’il n’arrive rien à Tom. Elle se leva et se rendit dans la salle de bain pour se rafraichir un peu. En revenant, elle remarqua de la lumière dans la vieille cabane du gardien. Elle fronça les sourcils, enfila un pas de pantalon, se plia dans une veste, et descendit au rez-de-chaussée. La jeune femme ouvrit la porte, et hésita à quitter le manoir, mais bon c’était le parc, et il avait dit qu’elle pouvait sortir dans le parc. Et puis, elle était un peu inquiète de ne pas savoir ce qui pouvait se passer dans cette cabane.

     

    Nora ajouta des chaussures, et avança vers la maisonnette. Elle entendit du bruit, elle poussa la porte, et découvrir un groupe de mangemorts. Ils étaient trois, un verre à la main, qui buvait en riant, confortablement installé dans un canapé. A leurs pieds, se tenait trois femmes très légèrement vêtues.  L’une était en train de…. Disons qu’elle avait une partie de l’anatomie du mangemort dans un endroit où elle ne semblait pas vouloir. La jeune fille était en effet entrain de pleurer. La seconde était au sol, et tirait le peu de vêtements qui lui restait pour cacher sa nudité aux yeux des mangemorts. Et la troisième était attachée aux murs par une chaine autour du cou.

    • Non, mais qu’est-ce qui se passe ici ? s’écria Nora.
    • Oh… on a … oublié une, fit un mangemort complétement ivre.
    • Madame ! Qu’est-ce que vous faites ici ? dit le second mangemort qui la reconnue, vu qu’il avait assisté à la réunion (dont Nora n’en avait aucun souvenir).
    • C’est mon parc, c’est ma maison ! Ce serait plutôt à moi de demander ça ?
    • On s’amuse, tu veux pas… jouer avec nous, dit le mangemort ivre.
    • Je suis sûre qu’elle demande que ça, dit un homme dans son dos.

    Le mangemort posa ses deux mains sur les hanches de Nora qui sursauta. Le seul mangemort lucide, tira son copain pour le pousser sur le canapé.

    • Taisez-vous tous les deux. Excusez-les, madame, ils sont ivres.

    Nora l’ignora, et s’avança vers la première fille, et l’aida à se relever, elle ôta sa veste pour la poser sur la seconde, et sortit sa baguette pour libérer la troisième.

    • Venez avec moi ! dit-elle en prenant les mains de deux des filles et sortit de la maison.
    • Hé, tu les amènes où ? s’écria le mangemort ivre.
    • Tais-toi ! fit son comparse lucide.

    Les quatre femmes sortirent dans un profond silence.

    • Merde ! entendit-elle de la maison.
    • Pourquoi tu t’énerves ?
    • Il se trouve que c’est elle.
    • Quoi Elle ?
    • La femme du maître, du Seigneur des Ténèbres.

    Nora sentir une des mains qu’elle tenait se crisper dans la sienne, en entendant ses paroles. La jeune femme serra simplement plus fort. Elles entrèrent dans la maison, Nora referma la porte derrière elle.

    • Wiskhey !
    • Oui, maîtresse !
    • Tu veux bien m’aider à leur faire prendre un bain, dit Nora.
    • Oui !
    • Venez, dit Nora en conduisant les trois jeunes femmes dans une des salles de bain de la maison.

    Nora les aida à se dévêtir, et elles plongèrent chacune leur tour pour se laver. La jeune femme leur prêta des vêtements. Puis elles redescendirent dans le salon autour d’un bon thé chaud. Personne n’avait encore dit grand-chose.

    • Ça fait longtemps que ça dure ? demanda Nora.
    • Ma sœur et moi, quelques mois, répondit une des deux filles.

    Elle devait avoir une petite vingtaine, et elle tenait une autre fille dans ses bras encore plus jeune. Nora ferma les yeux, et soupira de tristesse. Elle espérait que Tom n’avait pas ordonné ça. Nora ne savait pas très bien ce qu’elle pouvait faire. Évidemment, c’était fini, mais le traumatisme serait toujours là.

    • Je m’appelle Nora, et vous ? demanda Nora.
    • Sara et ma sœur Lara, fit la jeune femme qui tenait toujours sa sœur dans ses bras.
    • Mafalda, fit la dernière.
    • Sachez que c’est fini, plus aucun de ces idiots ne posera la main sur vous. Est-ce qu’il y en a d’autres ? demanda Nora avec calme mais résolution.
    • Non, répondit Sara.
    • Si …. Commença Lara, il y a la fille rousse, dit-elle d’une petite voix.
    • D’accord. Je m’en occupe. Vous devriez aller dormir, je suis sûre que Wiskhey vous a préparer une chambre, dit Nora.

     

    La petite elfe conduisit les quatre femmes dans une chambre. Les trois rescapés se glissèrent dans des drapas frais et propres. Les deux sœurs s’endormirent dans les bras l’une de l’autre. Mais Mafalda, la cousine de Ron, était là pour autre chose.  Les choses n’étaient pas du tout prévues comme ça, quand elle avait été kidnappée. Mais elle était dans la place, comme on dit. La jeune fille sortit donc de la chambre et partit en visite de la maison. Elle visita l’étage, mais ne trouva que des chambres vides. Elle monta au troisième étage, dans le quatrième aussi. Elle trouva l’escalier des combles, mais ne vit qu’une grande table entourée de chaises. Ne partageant pas le même « sang » que Voldemort, il lui était impossible de le voir le couloir et les trois pièces.

     

    Elle redescendit et s’aventura dans le premier étage, la seule pièce qu’elle parvint à ouvrir sans sa baguette, ce fut un salon transformé en atelier de dessins. Elle commença à regarder les dessins, qui représentaient la famille.

    • Qu’est-ce que vous faites ici ? demanda une voix, elle se retourna pour faire face à une petite fille, la fixant en colère. Qui êtes-vous ?
    • Je… Mafalda.
    • Petite maitresse, Mlle est une invitée de votre mère.
    • Elle n’a rien à faire ici, c’est l’atelier de Rina, dit Anora.
    • Je vais la reconduire dans la chambre, fit la petite elfe.
    • Bien ! Ne revenez pas ici ! fit la fillette.

    Ano se mit à parler en Fourchelang, et Mafalda remarqua alors le serpent qui se glissait sur le sol non loin d’elle.

    • Aaron, va vous surveiller, ajouta la fillette.

    Mafalda fut ramenée dans la chambre suivie par le serpent, qui sifflait méchamment sur ses chevilles.