• L’erreur de Nora et les âmes-soeurs (3/4)

    L’erreur de Nora et les âmes-soeurs (3/4)

     

     

    Voldemort se trouvait dans le grenier, la jeune femme blottie contre lui.

    • Papa ! cria une petite voix, qui montait les escaliers.

    Rina apparut dans le coin de la porte. Elle tenait dans ses mains, un dessin.

    • Maman, fit-elle surprise.

    Elle regarda son père, et lui tendit son dessin. Nora se pencha pour le dessin, il y avait Harry et les membres de l’ordre autour du manoir. Le mage noir lui prit des mains, et retourna la feuille, il y avait un dessin de Nora avec un ventre rond.

    • Celui-ci est déjà arrivé, dit Voldemort.

    La petite fille secoua la tête, et regarda le ventre de sa mère, Voldemort se tourna vers Nora. Cette dernière les regarda surprise, puis sur le dessin, et posa sa main sur son ventre. Elle était à nouveau enceinte ? Elle leva le regard étincelant vers Voldemort, puis sourit heureuse.

    • Qu’est-ce que… comment … c’est quoi ce dessin ? demanda la jeune mère à sa fille.
    • Ben en fait, c’est à toi que je dois ce don, dit Rina avec le sourire.
    • De moi ? Quel don ?
    • Le don du troisième œil, dit Voldemort.

    Nora se tourna vers lui, puis vers sa fille, mais depuis quand le sait-il et pourquoi n’avait-elle rien vu. Puis elle repensa à tous les signes, à tout ce qui Rina pouvait savoir sans qu’elle ne comprenne comment. Elle avait toujours eu les signes sous les yeux.

    • Pardon, ma chérie. Je suis désolée de n’avoir rien vu. Je ferais ce que je peux pour t’aider, dit Nora en serrant sa fille dans ses bras, même si techniquement, elle ne savait pas du tout comment elle pourrait l’aider.

    Elle n’avait jamais eu de vision, elle ne comprenait pas non plus comment ce don pourrait venir d’elle.

    • Le monsieur aveugle… commença Rina.
    • Mopsus ! dit Voldemort
    • Oui, Mopsus a dit que tu avais des prémontions qui te conduisent souvent au bon endroit, au bon moment, expliqua la fillette.
    • Je dirais plutôt au mauvais endroit, au mauvais moment, dit Voldemort avec un petit rire. Ce qui m’inquiète le plus, c’est l’autre dessin, fit Voldemort en observant le manoir encerclé par les membres de l’ordre. Est-ce que tu as une … date ou un repère ?
    • Non, je suis désolée papa, fit la petite fille toute timide.
    • Ce n’est pas ta faute, mon ange, fit Nora.
    • Je ne t’en veux pas, ajouta le mage noir. Laissez-moi, maintenant ! ordonna-t-il sèchement.

    Nora et sa fille quittèrent donc le bureau, et les combles de la maison, elles redescendirent dans le salon, où Ano et Toma étaient assis face à face jouant aux échecs. Ana avait maintenant un an, elle adorait marcher à quatre pattes. Nora avait préparé la maison pour qu’elle ne se cognent pas aux quatre coins de la maison, ou qu’elle ne mette pas sa main au mauvais endroit, mais Wiskhey veillait toujours au grain. Rina rejoignit son frère et ses sœurs. Nora se demandait comment elle pouvait protéger ses enfants. Et surtout pourquoi Harry attaquerait-il le manoir ?

     

    Harry marchait dans la forêt interdite avec Hagrid, qu’il était heureux de retrouver, il y avait aussi Ron, et Charlie. Ils marchaient tous les quatre pour trouver Firenze, le centaure, ayant été chassé de Poudlard par la nouvelle directrice, Miss Andrew. Mais il ne pouvait pas retourner avec son troupeau, sa famille. Il « errait » seul dans la forêt, cherchant à échapper à Bane, le chef des centaures.

    • Je pense qu’il doit être quelque part par-là ! dit Hagrid qui connaissait bien la forêt. Il faut faire attention, il y a beaucoup de créatures de l’ombre.
    • Tu sais pourquoi, elles sont de plus en plus nombreuses ? demanda Charlie, ayant une expérience avec les créatures magiques, il avait proposé son concours pour cette expédition.
    • J’espère qu’on ne va pas croiser des araignées, dit Ron, qui avait suivi pour aider son meilleur ami, et retrouver sa petite sœur.
    • Elles sont installées plus loin, mais elles étendent de plus en plus leur territoire, répondit Hagrid.

    Ils entendirent du bruit, ils levèrent leurs baguettes, et firent face à Firenze. Il était toujours aussi beau, mais il portait de nombreuses cicatrices, des traces de sabots sur le torse, des griffures sur le corps.

    • Firenze, bonjour, nous te cherchions ! dit Hagrid.
    • Pour quelle affaire ? demanda Firenze.
    • Nous aimerions que tu nous parles du pouvoir du troisième œil, expliqua Harry.
    • Ce n’est guère le moment pour une leçon, nous ne sommes plus à Poudlard.
    • Firenze, commença Hagrid, une des filles de Voldemort possède le don de double-vue.
    • Si Voldemort est capable de prédire l’avenir, alors il sera encore plus dangereux.
    • Est-ce qu’il y a un moyen de …. Contrecarré ce don ? ce qu’elle peut voir ? demanda Harry.
    • Il existe deux sortes de prédiction, mais prédire l’avenir est difficile, dit Firenze, il leva la tête vers les étoiles. Mars n’est pas rouge, la guerre n’aura pas lieu. Venus est plus brillante et Jupiter est lumineux.
    • Qu’est-ce que ça veut dire ? demanda Ron en regardant le ciel.
    • Venus est l’étoile de l’amour, et Jupiter est le maître, la plus grosse planète. Cela veut dire, jeune homme, que le monde accepte le maître.
    • Dans l’amour ? comment Charlie.
    • Dans l’acceptation, rectifia Firenze. Si tu veux mon conseil, Harry Potter ne réfléchit pas tes actions, plus tu vas élaborer d’actions, de plans, et plus, elle te verra venir, agit impulsivement.
    • Impulsivement ! répéta Harry, ce serait difficile, pensa-t-il, surtout pour Hermione qui aime bien tout prévoir, élaborer des plans, des stratégies, mais si peu de leurs plans fonctionnent vraiment.
    • Ce don vient de sa mère, n’est-ce-pas ? demanda Firenze.
    • En effet, je doute que ça vienne de Voldemort, dit Harry.
    • As-tu d’autres questions, Harry Potter ? demanda le centaure.

    Les quatre compagnons se regardèrent, non ils n’avaient pas d’autres questions à poser au centaure, ce qu’ils venaient d’entendre n’était guère réjouissant.

    • Je vais donc vous quitter ici, dit le centaure.
    • Est-ce que tu as besoin d’aide ? demanda Hagrid à son ami.
    • Non, je dois quitter la forêt !
    • Où vas-tu aller ? demanda le demi-géant.
    • Quelque part dans les montagnes.
    • Il y a Graup quelque part là-bas, dit Hagrid.

    Le quatuor quitta Firenze et retourna vers Square Grimmaud.

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