• CHAPITRE 45 : L’ordre du Phénix et la prophétie

     chapitre45

    Judith et Thomas se trouvaient devant le square Grimmaud, ils lisaient un parchemin, écrit par Dumbledore.

    « Le quartier général de l’ordre du Phénix se troue au 12 Square Grimmaud à Londres. »

    La jeune fille pensa très fort à l’adresse et vit la maison apparaître en écartant les deux autres. Les moldus ne semblaient ne rien sentir. Dans un silence, Thomas et sa fille entrèrent dans la demeure. Ils avancèrent dans le couloir quand Sirius Black vint à leur rencontre.

    -         Bonjour Sirius

    -         Bonjour Thomas.

    Les deux anciens camarades de classe se saluèrent sans grande chaleur, une simple courtoisie. Sirius vit la petite fille, il la regarda d’un air fâcheux et la petite fille lui répondit par un sourire.

    -         Tu l’as amené avec toi ! fit Sirius

    -         Oui, c’est ma fille Judith, et Dumbledore a donné son accord ! répondit Thomas, en prenant sa fille par la main, et avança vers la pièce du fond dont la porte était ouverte, on pouvait voir un grand groupe réunit autour de la table, devant un bon repas.

    Il y avait Molly, Arthur Weasley et leurs enfants Georges, Fred, Ron et Ginny, ainsi que Remus, une femme aux cheveux violets, et le professeur Maugrey.

    -         Bonjour à tous, nous sommes un peu en avance, mais Judith ne tenait plus en place, expliqua Thomas en serrant quelques mains.

    La fillette regardait tout le monde, et souriait comme à son habitude, pourquoi faire la tête quand tout va bien, enfin presque.

    -         Oncle Alby n’est pas encore arrivé, fit-elle

    La plupart des convives la regardèrent surpris, le grand Dumbledore se faire appelé Alby, c’était assez surprenant.

    -         Non, il n’est pas là, tu veux manger quelque chose, demanda Mme Weasley

    -         Oh oui, je veux bien, répondit la jeune fille en s’asseyant sur une chaise libre.

    -         Judith, tu as déjà mangé, fit son père.

    -         Oui, mais j’ai encore faim !

    Molly lui servit un bon potage, que Judith manga de bon appétit.

    -         Tu vas faire ton entrée à Poudlard ? demanda Fred

    -         Je rentre en troisième année, répondit-elle, la fillette ne faisait pas son âge, avec sa petite taille…

    -         Ah bon, tu es dans quelle maison ? interrogea Georges

    -         A Serpentard !

    -         Tu es une amie de Malefoy ? demanda Ron

    -         Non, pas vraiment ! répondit-elle en finissant sa soupe.

    Elle reposa son assiette, et se mit à regarder Sirius en souriant, puis elle dit :

    -         Je suis contente que vos amis, sachent que vous étiez innocent.

    -         Quand elle a su que tu t’étais évadé, elle a dit que tu étais innocent, expliqua Thomas.

    -         Ah bon ! fit Sirius

    -         Et bien, je pensais sincèrement qu’il devait y avoir une autre explication, comme mon père m’a tout raconté tout ce vous aviez fait avec James, et je n’imaginais pas une seule seconde que vous avez pus faire cela à votre amis, et puis le professeur Lupin a confirmé mes certitudes.

    -         Ah bon ! fit ce dernier surpris. Quand ?

    -         Le jour où je vous ai demandé si vous saviez où était Sirius Black ? Vos yeux me l’ont dit, que vous doutiez de la culpabilité de votre ami.

    -         Tu as compris tout ça ! fit Sirius.

    -         Judith est une jeune fille remarquable, fit une voix.

    -         Oncle Alby, s’écria la petite fille en se précipitant dans les bras de son grand oncle.

     

    Ensuite, il eut la réunion de l’ordre et Judith resta avec les enfants Weasley. Elle vit Fred et Georges écoutaient la réunion, grâce aux oreilles à rallonge. Elle entendit aussi les voix, et reconnut la voix du professeur Rogue.

    -         Oh, le professeur Rogue est ici aussi, c’est chouette !

    -         Tu aimes bien Rogue ? fit Ginny

    -         Oui, il est gentil, répondit-elle dans un sourire

    -         Gentil ? firent tous les Weasley d’une seule voix

    -         C’est vrai, on ne peut pas être gentils avec tout le monde, mais au moins, il n’est pas hypocrite, dit Judith en descendant les escaliers.

    Elle n’avait pas besoin d’espionner, elle pourrait demander à son père ou à son oncle. Elle visita le rez-de-chaussée, et tomba sur un salon, un peu poussiéreux. Elle remarqua la tapisserie, avec l’arbre généalogique, où elle y vit de nombreux noms familiers comme Weasley, Malefoy, Black, Londubat, tous les familles de sorciers avaient des liens de parenté, il était tous de la même famille. Puis elle se tourna et vit une vitrine, elle s’approcha et  regarda le tas d’objets avec le blason de la famille Black qu’il y avait dedans, sans trop savoir pourquoi, elle fut attirer par un étrange médaillon. Elle ouvrit la porte, et tendit le bras, pour le prendre dans sa main, quand elle entendit son père, et les autres sortir de la grande salle. Judith sursauta et sortit de la pièce et rejoignit Thomas, Rogue était avec lui.

    -         Bonjour, professeur Rogue

    -         Bonjour Miss Dumbledore.

    Puis il partit dans un frôlement de cape, et la petite fille se retourna vers son père.

    -         Alors ? demanda-t-elle dans un sourire

    -         Alors quoi ? Fit-il

    -         Qu’est qu’il s’est dit ?

    -         Tu es trop jeune pour savoir, mon ange

    -         Si tu ne veux rien me dire, ce n’est pas grave ! De toute façon, je saurais quand même ! répondit la petite fille d’un air sur d’elle.  On y va ?

    -         On y va ?

    Tous les deux allèrent dire au revoir à tout le monde, et transplanèrent chez eux.

     

    Hermione était assise et regardait Voldemort faire les cent pas. Il voulait connaître cette prophétie mais Lady ne se souvenait pas de tout, ce qui avait beaucoup contrarié le mage noir.

    -         Redis moi, ce que tu te souviens, ordonna-t-il

    Hermione soupira et se leva, fit les cent pas à ses côtés, et répétant les éléments de la prophétie qu’elle connaissait. Elle avait entendu une seule fois et c’était il y a cinquante ans.

    -         Celui qui a le pouvoir de vaincre le seigneur des ténèbres approche… Il sera né lorsque mourra le septième mois, l’un devra mourir de la main de l’autre, ou un truc comme ça, il y a aussi une histoire de marquage et de pouvoir, mais je me souviens plus très bien.

    Hermione et Tom faisaient les cent pas, l’un à côté de l’autre. Puis au bout d’un moment, la femme se mit à rire, et le mage noir cessa de marcher et la regarda, elle avait changé, mais certaines choses ne changent pas, elle était toujours trop présente, pendant les dix ans, où ils avaient été séparé, il n’avait pas cessé de penser à elle et à son retour.

     

    Judith avait donc fait son entrée en troisième année dans la maison des verts. Elle avait rencontré le charmant professeur Ombrage et ses merveilleux cours de défense contre les forces du mal. Elle était entrain de lire le décret N°25, qui disait que toutes les équipes, clubs ou groupes étaient dissous. Elle soupira et pensa à son équipe de Quidditch, mais elle faisait confiance à Malefoy pour arranger les choses à sa manière.

    -         Bonjour tout le monde, fit le professeur Ombrage, en entrant dans sa classe.

    -         Bonjour Professeur Ombrage, scandèrent les élèves d’une même voix monotone.

    -         Rangez vos baguettes et lisait le chapitre 10 de votre livre.

    Judith ouvrit son livre, mais ne lisait pas, elle pensait à ces réunions, son père avait assisté à d’autres, mais elle n’avait pas pu s’y rendre. Elle tenait vraiment à savoir ce qui s’était durant ces réunions. Judith était une fille curieuse, qui veut toujours tout savoir, ce qui peut agacer la plupart des gens, avec toutes ses questions, mais devant son regard et son sourire espiègle, la plupart des gens lui pardonnait ses caprices.

     

    Judith avait passé les fêtes de Noël avec son père, et le nouvel an, avec sa mère. C’était vraiment dur, pour la jeune fille, de voir ses parents séparés. La fillette ne s’entendait pas avec son beau-père, il était très sévère, mais heureusement, elle passait peu de temps en sa compagnie. C’est là qu’elle apprit que sa mère avait trompé son père, et que Thomas été prêt à vivre avec, mais sa femme ne l’aimait plus, l’amour avait disparu entre Thomas et Amalia.

    Un jour, pendant les vacances, son père l’avait amené à son travail, et la petite fille se promenait dans les couloirs du ministère, elle commençait à bien en connaître les recoins, mais cette porte, elle ne l’avait jamais ouvert, son père le lui avait interdit. Elle était assise face à la porte, quand un homme s’approcha d’elle.

    -         Que faites-vous ici, jeune fille ?

    Judith sursaute et se releva en vitesse, elle regarda l’homme avec son petit sourire charmant et dit :

    -         Mon père m’a dit qu’on n’avait pas le droit de franchir cette porte, mais je suis très curieuse, alors je me suis ici en espérant que quelqu’un en sortirait et que pourrais voir quelque chose.

    L’homme avait des cheveux bruns et des yeux noirs, il était plutôt grand et Judith paraissait minuscule. Il lui sourit et fit :

    -         C’est dommage que tu ne puisses pas visites. J’y travaille, je suis une langue de plomb, je m’appelle Funestar, mon collègue a eut un petit accident, il est à Ste Mangouste.

    -         J’espère qu’il ira mieux, fit la jeune fille. Que faites-vous exactement comme chose dans votre métier ? demanda Judith

    -         Tu penses bien, que je ne peux pas te le dire, je suis une langue-de-plomb.

    -         J’aurais bien aimé connaître votre charmant métier, monsieur.

    Judith lui fit un bon sourire, et recula dans le couloir, pour voir Funestar ouvrit la porte et entrer, elle aperçut une pièce circulaire. Elle soupira et se retourna et heurta un homme de plein fouet, elle reconnut Lucius Malefoy. Elle faillit tomber, mais il la rattrappa par le bras.

    -         Et bien, doucement, jeune fille !

    -         Désolé, Monsieur Malefoy, s’excusa la jeune fille.

    Lucius vit la porte du département des mystères entrouvert. Il regarda la porte, puis la petite fille. Il l’attrapa par le bras et lui dit d’un ton brusque :

    -         Avez-vous ouvert cette porte ?

    -         Non ! Vous me faites mal ! s’écria Judith

    Malefoy aména la petite fille de force et croisa Percy Weasley, l’adjoint du ministre.

    -         J’ai surpris cette gamine prés du département des mystères ! La porte était ouverte.

    -         Je vais prévenir le ministre, fit Percy en se précipitant dans le couloir.

    -         Vous en voulez à Dumbledore, alors vous accusée sa petite nièce, je suis sûr que Fudge sera content. Ah moins que ça soit pour Voldemort que vous fai….

    Lucius la menaça de sa baguette, il était furieux cette gamine était trop curieuse….

    -         J’ai vu juste, on dirait, il n’y a que la vérité qui blesse.

    A ce moment là, Thomas arriva en courant suivit par Fudge, Percy et quelques autres personnes du ministère.

    -     C’est cette gamine, Lucius ? demanda Fudge

    -     Oui !

    -     Miss ??

    -     Dumbledore, fit-elle sûre d’elle en regardant Fudge dans les yeux. Je n’ai pas ouvert cette porte, je suis restée assise devant la porte pendant deux heures, monsieur, puis votre employé du nom de Funestar est arrivé, c’est lui qui a ouvert la porte, vous pouvez aller le lui demander.

    Elle avait parler d’un trait, pour que personne ne la coupe, puis Percy alla chercher Funestar qui confirma le dires de la petite fille. Avec son père, ils rentrèrent chez eux. Thomas était de nouveau en colère.

    -         Papa, je suis désolée, mais je voulais savoir

    -         Tu es trop curieuse, cela va t’attirer des ennuis, imagine que Funestar n’est rien dit. Tu aurais été accusée !

    -         Mais toi et Oncle Alby vous m’auriez pas laissé, vous m’auriez aidé, n’est-ce- pas ?

    Thomas prit sa fille dans ses bras, bien sûr, qu’il la protégerais et ce toute sa vie.