CHAPITRE 24 : La quatrième année et la petite Margareta

 

Les mois passèrent, Thomas entra en quatrième. Un soir, James, Sirius et Peter quittèrent la salle commune en silence. Thomas les vit disparaître sous la cape d’invisibilité. Il regarda le ciel, il y avait une jolie pleine lune. Remus n’était pas non plus dans son lit. Thomas commençait à se posait des questions.

La quatrième année commençait, il allait tout découvrir. En ce matin, le 15 novembre 1974, Thomas regarda son oncle, ce dernier paraissait fatigué et triste, et aussi en colère. Il se leva et demanda le silence.

-         Nous avons une nouvelle à vous annoncer, le jeune Margareta Hazelnoot a été enlevé par Lord Voldemort. Je vous demande à tous d’être très prudent.

Thomas repensa à cette petite fille de première année, qui avait les cheveux marron, de la couleur du chocolat, et les yeux d’un marron noisette.

 

Margareta avait passé déjà plusieurs jours dans cette cave, cette prison. Elle vait tant crié que sa voix était cassé, puis elle avait tant pleuré, qu’il n(y avait plus de larmes dans ses yeux. Alors qu’elle était sale et affamée, une jeune femme entra dans sa cellule, elle avait de longs cheveux bruns. Cette femme l’avait arrachée à sa famille.

-         Le maître veut te voir, fit-elle !

La petite fille avait tant peur que ses jambes ne la portait plus, elle ne pouvait marcher. Bellatrix la tira, par les bras et croisa Lady avec encore une de ses servantes. La « femme » de Voldemort, Bellatrix ne l’aimait pas, mais elle souriait d’un air provocateur.

-         Le maître veut la voir, expliqua-t-elle.

-         Bien, je le mènerais à lui, laissez-la moi, ordonna-t-elle.

-         Oui, Lady !

Elle s’éloigna dans le couloir laissant Lady et sa servante et la jeune Margareta.

-         Anita, va prévenir les cuisines de faire un repas et fais couler un bain pour la demoiselle.

Elle regarda sa servante partir, et pensa à Sarah, sa précédente esclave.

 

Sarah, dans sa prison, marchait de long en large, elle pestait contre sa colère, elle aurait pu continué a avoir des informations.

-         Mademoiselle, fit une voix grave à travers le mur.

-         Qui est là ?s’inquiéta la jeune fille.

-         Ici, je suis Vincent MacLogan, un membre de l’ordre et vous ?

-         Vous avez vu Adrian Potter ? fit Sarah précipitamment.

-         Non, pas depuis 1mois, il était inquiet pour sa jeune fiancée, Sarah.

-         Je suis Sarah, fit-elle.

-         Ah, je vois, dites-moi, Sarah, que faites-vous ici ? demanda Vincent

-         J’ai été mis au service de Lady, jusqu’à ce que je la traite de menteuse.

-         Oh, comment pouvons nous sortir ? interrogea MacLogan.

-         Haa ! cria une voix au loin.

-         C’est un endroit immonde, dit Sarah tristement.

-         Oui, comment peut-on sortir ?

-         Je ne sais pas, répondit Sarah en frissonnant.

Après quelques minutes de silences, Marius Avery entra dans la pièce, un homme d’une quarantaine d’années, il regarda la jeune Sarah avec envie et désir.

-         Bonjour ma mignonne ! fit-elle dans un regard qui la détaille du haut en bas.

Il n’entendit pas Lady entrait dans la pièce, derrière lui.

-         Je vais m’occuper de toi, ma mignonne, reprit Avery.

-         On dirait que tu n’as pas compris la leçon, fit Lady en s’approcha de Marius

-         Pardon, maîtresse, je pensais que vous n’avez pas besoin d’elle, répondit Avery.

-         Sors de cette pièce, maintenant, je vais parler à Sarah.

-         Oui, Lady !

Marius Avery sortit contrarié de ne pas avoir pu s’amuser mais aussi soulage de pas s’être fait torturer. Il traversa le couloir et croisa Voldemort.

-         Où est Lady ? demanda-t-il

-         Dans la cellule de Sarah, répondit-il en courbant la tête, les yeux vers le bas.

Il avança vers la prison de la jeune fille et entra. Lady était assommée et Sarah avait disparu et le membre de l’ordre aussi.

-         Hermione, s’écria Voldemort en s’avança vers elle.

-         Mmmh !! répondit-elle en ouvrant les yeux, elle croisa le regard inquiet de Tom, elle sourit et se releva :

-         Ca va ? demanda-t-il.

-         Oui ! fit-elle en regardant autour d’elle.

-         Que s’était-il passé ? interrogea-t-il contrarié et légèrement en colère maintenant.

-         Ils ont prit ma baguette, s’exclama-t-elle.

-         Lady, comment est-ce arrivé ?

-         Je sais pas, j’ai été entrain de parler avec Sarah, quand j’ai eu un mal de tête affreux, comme si quelque chose voulait sortir de ma tête, puis le jeune Sarah m’a pousse et je me suis évanouie.

-         Bien, nous devons les rattraper.

-         Je viens ! s’écria Lady

-         Non ! répondit vivement Voldemort, toi tu reste ici et tu te reposes !

-         Bien, répondit-elle légèrement contrariée.

Voldemort était déjà partit, et avait donné de fouiller la forêt autour du manoir. Il y avait un sort anti-transplanage aux alentours du château, mais il pourrait s’enfuir à tous moment.

 

Sarah et Vincent courraient dans la forêt, ils entendaient les pas des mangemorts derrière ux. Le membre de l’ordre tenait fermement la baguette de Lady, et la jeune fille avait peur, mais elle voulait revoir Adrian.

-         Qu’est-il arrivé à Lady ? demanda Sarah.

-         Je ne sais pas, chut ! fit-il en l’obligeant à se baisser !

-         Ils sont là, cria une voix ! Venez !

Lucius et Bellatrix étaient en première ligne, Lucius entama un duel contre Vincent, et Sarah était resté cacher derrière un arbre, sans baguette, elle ne pouvait rien faire, Vincent avait pris la baguette de Lady. Bellatrix se lança dans le duel contre Vincent.

-         Sauvez-vous ! cira Vincent à Sarah !

Cette dernière s’élança dans le forêt  sombre, elle courait devant elle, elle atteignit enfin la lisière et réussi à transplaner. Vincent se défendait bien face aux deux mangemorts.

-         Bon, il faut en finir, cria Voldemort derrière Lucius et Bellatrix.

-         Oui, maître ! Avada Kedavra, s’écria Lucius !

Vincent tomba raide mort, les bras en croix.

 

Sarah avait transplané devant la maison des Potter. Dorea fut a première à la voir. Elle marchait difficilement, elle s’évanouir dans les bras de la mère d’Adrian.

Adrian rentra chez lui, quand sa mère Dorea l’avait prévenu du retour de Sarah, il transplane chez lui avec précipitamment. Il ouvrit la porte en criant :

-         Sarah !

-         Elle se repose, ne crie pas Adrian, répondit sa mère

-         Elle va bien ? demanda-t-il inquiet !

-         Oui, demain, nous la conduirons à Ste Mangouste ! fit Dorea, en rassurant son fils, avec un sourire. Tu peux aller la voir !

 

Adrian monta dans la chambre d’amis. Sarah était allongée sur le lit, son visage était serein, et endormi. Ses cheveux bruns reposaient sur l’oreiller, le jeune homme passa un bon moment à la regarder dormir, assis sur une chaise à lui, tenir la main. Il s’endormit. Sarah ouvrit les yeux, et vit Adrian entrain de dormir, sa tête posait sur le lit, elle sourit et caressa ses cheveux pour le réveiller.

-         Sarah ? fit-il en se réveillant en sursaut !

-         Oui, ça va, Adrian, je suis rentrée, dit-elle en souriant faiblement.

Adrian embrassa la jeune fille et Dorea entra avec le plateau de nourriture, et le posa face aux amoureux.

-         Merci, murmura Sarah !

-         Je dois retourner au travail, reprit Adrian ?

-         Oui, répondit la jeune fille en souriant, madame Potter, je ….

-         Appelez-moi Dorea, je vous prie, miss

-         Bon, je me sauve, fit Adrian en embrassant la jeune Sarah.

Adrian sortit de la pièce et Dorea regarda la jeune fille souriante.

-         Dorea, Ady a dit qu’elle avait tenu Adrian dans ses bras, vous la connaissez ? demanda-t-elle.

Dorea réfléchit un moment, mais ne voyait pas qui pourrait être Lady.

-         Non, je ne crois pas !

-         Ce n’est rien, dit Sarah en finissant son plateau-repas et Dorea sortit de la chambre.

Sarah se leva et s’habilla, se fit une petite toilette. Puis elle descendit rejoindre Dorea, dans la cuisine.

 

Lady, dans sa chambre, savait où la petite Sarah se cachait, elle avait trop parler, sur Adrian Potter. Dorea comprendrait qui était Lady, et si elle mettait Dumbledore au courant, ça serait catastrophique. Elle transplana devant la maison des Potter, en regardant par la fenêtre, elle vit Dorea et Sarah. Elle devait la faire taire mais elle n’avait jamais tué personne. Quelques minutes plus tard, Lucius et Scorpius, les deux Malefoy arrivèrent.

-         C’est Dorea ? murmura Lady à Scorpius.

-         Il faut tuer la gamine, dit Lucius !

Mais il ignorait le dilemme qui se présentait à Lady et Scorpius. Devant eux, se tenaient une amie et une femme qu’ils avaient aimé chacun à leur façon.

-         Il faut le faire, murmura Scorpius.

-         Oui, nous n’avons pas le choix, répondit tout bas Lady.

Ils se présentèrent devant la porte, et frappèrent. Dorea leur ouvrit, et reconnut Scorpius. Elle voulut refermer la porte mais Lucius fut plus rapide.

-         Oh, non ma petite dame fit-il d’un air supérieur.

Sarah reconnut Lady et voulut s’enfuir, mais Scorpius la rattrapa.

-         Ne fais pas ça, Hermione, je t’en pris, supplia Dorea.