• CHAPITRE 18 : Dumbledore et l’entrée à Poudlard


    Chapitre 18 

     

    Hermione et Dumbledore se trouvaient face à face. Les autres membres de l’ordre regardaient cette jeune femme magnifique. Dumbledore voulait la connaître pour mieux la combattre. Il ne pensait pas du tout qu’elle pourrait être la jeune Hermione qu’il avait rencontré, il y a presque trente ans, maintenant. Il la croyait morte.

    -         Bonjour, Lady, fit le professeur dans un demi-sourire, mais ses yeux reflétaient la colère.

    -         Je suis désolée pour le désordre ! s’excusa-t-elle. Il faut nettoyer tout ça.

    Il y avait des corps et des déchets tout autour d’eux. Hermione leva son bras et sa baguette brandis, pensa à « Vindr ». Un vent puissant se mit à souffler en direction des membres de l’ordre. Les cadavres s’envolèrent sur les soldats de Dumbledore. Le vieux sorcier la regarda et envoya un puissant sort d’immobilisation qui frappa un bouclier dans un joli son de clochette, Hermione l’avait élevé autour d’elle, pour la protéger grâce au sort « Skolir »

    -         Professeur, vous n’êtes pas très fair-play, fit Lady

    -         Ah, parce que vous vous êtes fair-play ? s’exclama McGonagall en avança devant Dumbledore, sa baguette levée, prête à combattre.

    -         Allons, Allons, Minerva, calmez-vous, vous ne voudriez pas qu’il arrive quelque chose à Magdalena…

    -         Ne lui faites pas de mal, coupa Minerva, un peu paniquée.

    -         Cela ne tient qu’à vous, ne restez pas dans noter chemin, ordonna Voldemort…

    -         Tom, nous ne ferons pas ce que tu demandes, même en échange de la vie de Magdalena, je suis sûre que Minerva comprend le sacrifice la jeune fille, répondit Dumbledore…

    McGonagall baissa les yeux et Hermione prit pitié de la femme, elle sourit et s’approcha de Minerva qui s’était avancé. Dumbledore s’avança  aussi pour protéger le professeur de métamorphose.

    -         Minerva, vous pourriez venir avec moi et je vous conduit à Magdalena, proposa Lady en tendant la main vers McGonagall.

    La femme en question leva les yeux et croisa le regard de Lady, ce regard chocolat à cet instant reflétait de la pitié et de la compassion. McGonagall ferma les yeux, un moment, un court moment avant d’envoyer un « Expelliarmus » qu’Hermione para sans difficultés.

    -         Bien, s’il s’agit de votre réponse, nous en resterons là, fit Lady, puis elle leva les yeux vers le professeur Dumbledore et ajouta, Alors, je suis venue pour un petit duel contre vous ?

    -         Ah ! Vous croyez pouvoir vaincre Dumbledore, fit un autre membre de l’ordre du phénix.

    -         Je ne crois rien du tout, j’en suis sûre, réplique Lady dans un sourire.

    Voldemort était réduit à un simple rôle de spectateur, il n’aimait pas ça, mais il avait dit à sa Lady, qu’il n’interviendrait pas son duel contre Dumbledore.

    Les sorts de mirent à fuser dans tous les sens, la jeune Lady se protégea grâce à un bouclier, mais celui-ci consommait beaucoup d’énergie, il disparaître rapidement, elle devrait faire vite. Le combat s’intensifia et Hermione envoya une puissante boule de feu en disant :

    -         Sauvez-les, si tu peux !

    La boule de feu encercla les membres de l’ordre et Dumbledore eu du mal à éteindre le feu, mais Hermione continuait à lancer des sortilèges que le vieux professeur avait dû mal à éviter, il prit un puissant Doloris et s’effondra, mais la jeune femme tomba aussi au sol, par un puissant sort d’immobilisation, lancé par un autre membre de l’ordre…

    -         Vous appelez ça fair-play ? s’écria Lady.

    Elle se releva avec difficulté et se retourna vers Tom avec un regard désolé, celui-ci s’approcha d’elle. Il lui prit la main et l’aida à transplaner suivit par ses mangemorts. Dumbledore les regarda partir en soupirant.

     

    Un jeune garçon marchait dans le village de Pré-au-Lard, il devait avoir onze ans, il avait les cheveux bruns, assez grand pour ses onze ans, le teint pâle et les yeux marrons. Il devait attendre le Poudlard Express, à la gare. C’était sa première année, il était tout excité, il avait voulu prendre le train à Londres, mais son père avait dit que c’était inutile, vu qu’il habitait déjà à Pré-au-Lard. Pourquoi prendre le train pour aller dans un endroit où te trouves déjà. Le petit garçon avait été déçu, il aurait pu se faire des amis dans le train. Tchou-Tchou….

    Le jeune garçon se leva de sa valise avec empressement et impatience. Le train entra en gare et les calèches arrivèrent… Les élèves commencèrent à descendre et s’installer dans les calèches

    -         Les premières années par ici, s’écria une grosse voix.

    Le jeune garçon leva les yeux et vit un demi-géant. Il avait croisé de nombreuses fois dans le village de Pré-au-Lard, ici et là.

    -         Venez, suivez moi, fit le grand homme en s’avança vers le lac.

    Les enfants s’installèrent dans des barques à côté d’un jeune garçon brun et une petite fille rousse. Tous les deux semblaient se connaître, sans doute une rencontre dans le train. Il regarda le château illuminé depuis le lac, il connaissait bien le château, mais il ne l’avait jamais vu ainsi.

    Ils arrivèrent le demi-géant les accompagne jusqu’ à la grande salle, une femme avec un chignon bien serré et une mine attristé les accueillit.

    -         Je suis le professeur McGonagall, bienvenue à Poudlard dans quelques minutes vous serez partit dans les différentes maisons Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Votre maison sera comme une seconde famille, vos succès feront gagné des points et toutes infractions au règlement, lui en ferra perdre. Maintenant suivez moi.

     

    Les petits élèves suivirent le professeur dans la grande salle dans une longue file indienne. Les autres enfants étaient là, et attendait la fin de la répartition pour pouvoir manger. Les premières années arrivèrent au pied de l’estrade et le silence s’installa dans la grande salle. Tous regardaient le choixpeau qui se mit à chanter :

     

    Aux temps anciens lorsque j'étais tout neuf
    Et que Poudlard sortait à peine de l'œuf
    Les fondateurs de notre noble école
    De l'unité qui avait fait leur symbole
    Rassemblés par la même passion
    Ils avaient tous les quatre l'ambition
    De répandre leur savoir à la ronde
    Dans l'école la plus belle du monde
    "Ensemble bâtissons et instruisons !"
    Décidèrent les quatre compagnons
     Car à Poudlard, quand je décide
    Chacun se soumet à mon choix.
    Rien ne m'échappe rien ne m'arrête
    Le Choixpeau a toujours raison
    Mettez-moi donc sur votre tête
    Pour connaître votre maison.

    Serpentard disait : "Il faut enseigner
    Aux descendants des plus nobles lignées."
    Serdaigle disait : "Donnons la culture
    A ceux qui ont l'intelligence sûre."
    Gryffondor disait : "Tout apprentissage
    Ira d'abord aux enfants du courage."
    Poufsouffle disait : "Je veux l'équité
    Tous mes élèves sont à égalité."

    Sur ta tête pose-moi un instant
    Et n'aie pas peur, reste serein
    Tu seras en de bonnes mains
    Car je suis un chapeau pensant !

     

     

    Puis le professeur McGonagall commença l’appel :

    -         Marina Alenson

    Une jeune fille brune se leva et s’avança vers l’estrade, elle s’installe sur un tabouret à trois pied et le professeur plaça le choixpeau sur sa tête. Il répondit :

    -         Poufsouffle.

    -         Martin Avery, fit Minerva.

    Le jeune garçon brun s’approcha du choixpeau avec une certaine assurance, il fut envoyé à Serpentard.

    -         Sirius Black

    Un garçonnet aux cheveux noirs se leva, il avait les yeux noirs, il semblait assez assuré avec un sourire sur les lèvres. Il voulait aller à Gryffondor, cette maison, il voulait que ça soit la sienne. Le professeur McGonagall, posa le choixpeau sur la tête du jeune garçon, qui venait de s’installer sur le tabouret

    -         Gryffondor, cria le choixpeau magique.

    De bruillants applaudissement vinrent du table à droite, Sirius s’y précipita pour s’asseoir…

    -         Johnson Cricle, un jeune garçon avec une tête blonde, il fut envoyé à Serdaigle.

    -         Thomas Dumbledore

    Le jeune garçon brun, qui n’avait pas pu prendre le Poudlard express, se dirigea vers le tabouret, en entendant des murmures sur son nom de famille. Il s’installa et McGonagall plaça le choixpeau sur sa tête. Une voix se mit à parler dans les pensées du jeune garçon.

    -         Oh, je vois une grande envie de faire ses preuves, Serpentard serait une bonne maison pour toi, commença le choixpeau…

    -         Je veux aller à Gryffondor, murmura le jeune Thomas, comme son père et son oncle…

    -         Très bien ! GRYFFONDOR, cria le choixpeau ;

    Le garçonnet se leva et rejoignit sa table et s’assis à côté de Sirius Black…

    -         Lily Evans, appela le professeur McGonagall.

    La jeune fille rousse, que Thomas avait déjà repérée dans les barques fut envoyé à Gryffondor. Puis ce fut le tour de Karen Farima, une autre jolie rouquine qui fut envoyé à Poufsouffle, et Gabriel Gabion à Serdaigle.  Rodolphe Lestrange, le petit frère de Rabastan Lestrange, fut envoyé à Serpentard comme toute sa famille. Remus Lupin, un jeune garçon châtain, qui semblait fatigué, fut envoyé à Gryffondor suivit de Peter Petitgrow.

    -         James Potter, appela Minerva.

    Un jeune garçon brun s’approcha de l’estrade. Le choixpeau fut posé sur sa tête, et après quelques secondes, on entendit :

    -         Gryffondor !

    James rejoignit  les autres élèves de sa maison, il commençait à avoir faim. Severus Rogue, fut envoyé à Serpentard. Puis Anna Thibault à Serdaigle, Johanna Valery à Poufsouffle et John Wilkes dans la maison des vert.

     

    La répartition fut fini et le repas commença, il apparut sur la table. Thomas mangea avec appétit, il était entre Sirius et Lily et en face de lui se trouvait James.

    -         Bonjour, je suis James, fit un jeune garçon brun, avec des yeux marrons, il semblait plutôt sympathique, avec son petit visage et son regard pétillant.

    -         Moi, Remus Lupin, répondit un garçonnet avec ses cheveux châtain, son regard marron où il y avait un peu de tristesse et de fatigue.

    -         Sans doute parce qu’il a quitté sa famille, pensa Thomas

    -         Sirius Black, fit un premier année, il portait bien son nom de famille, il avait les cheveux noirs et les yeux noirs. Il avait la peau assez pâle, mais un air sympathique avec son sourire charmeur.

    -         Lily Evans, répondit la jeune fille, elle avait une assez longue chevelure rousse, de magnifiques yeux verts où se reflétaient un brin d’intelligence.

    -         Peter Petitgrow, répondit un jeune garçon châtain, avec ses yeux marrons, il avait un corpulence assez important, mais sans être gros, disons qu’il était bien portant…

    -         Et toi ? demanda Sirius en se tournant vers Thomas

    -         Thomas Dumbledore, répondit ce dernier dans un sourire ;

    -         Comme Dumbledore, le directeur ? s’exclama James.

    -         Oui, c’est mon oncle, fit Thomas en regardant la table des professeurs.

    McGonagall avait toujours avec son visage triste et ses yeux inexpressif, et Dumbledore semblait fatigué, en colère et contrarié.

     

    Lady marchait dans un couloir sombre, elle portait une magnifique robe de sorcier douce et légers. Elle avait aussi beaucoup changé physiquement, elle portait un belle chevelure frisée, mais de couleur noire, qui lui tombait jusqu’au bas du dos. Elle descendit des escaliers et des cris commencèrent à se faire entendre. Elle avançait dans les caves, qui servaient de cellules. Cela faisait même deux mois que ce combat contre Dumbledore, elle avait donc commencé des visites quotidienne à la jeune Magdalena. Lady ouvrit une porte, la cellule était plongé dans le noir, elle referma la porte et envoya des petites boules de feu vers les bougies pour les allumer. Devant ses yeux, s’offrait un spectacle pour le moins triste et écœurant, mais pour d’autres drôle et satisfaisant. Une jeune femme d’environ, une trentaine d’années était allongée sur le sol, recroquevillée sur elle-même, elle pleurait et gémissait sur le sol.

    -         Laissez-moi, je vous en supplie, pitié, laissez-moi ! murmura la jeune femme.

    -         Bonjour, ce matin, il y a un ravissant soleil, c’est très agréable le soleil, oh mais, j’y pense, vous n’avez pas vu le soleil depuis trois mois maintenant. Est-ce que vous vous souvenez de la douce caresse du soleil ? Vous pourriez la sentir à nouveau, si vous le souhaitez vraiment. Fit Lady dans un sourire.

    Mais la jeune femme ne répondit rien, elle faisait que gémir, elle avait subi de nombreux doloris, et même un homme était venu la violée, elle qui détestait les hommes, elle aimait les femmes, Ah Minerva. Elle était anéanti, le pire c’est qu’il ne posait pas de questions, c’était juste pour s’amuser. Et cette femme qui venait la voir, elle parlait, elle ne la torturait pas, ni lui faisait du mal physiquement, mais ces paroles étaient une forme de torture. Elles étaient cruelles et c’était un vrai poison…

    -         Vous savez pourquoi vous êtes là ? demanda Lady

    -         Mmh, gémissant, je suis…..votre…..ennemie, fit-elle en gémissant.

    -         Même pas, je n’ai rien contre vous, et je suis sûre que Voldemort non plus, non vous êtes là parce que Dumbledore ne veut pas capituler et votre charmante Minerva, je lui ai proposé de sauver votre vie en échange de quelques services, elle a refusé et tu te retrouves dans cette situation…

    -         Mensonges, parvient-elle à crier…

    -         Ce n’est pas des mensonges mais je vais pas passer ma vie à essayer de vous convaincre, vous avez faim ? demanda-t-elle soudain

    Magdalena qui n’avait eu que des morceaux de pain rassis, de la soupe froide et de un pichet d’eau, entendait son ventre criait famine !

    -         Whisky ? appela Lady

    -         Oui, Maîtresse, répondit un elfe qui venait d’apparaître

    -         Tu peux m’apporter mon petit déjeune, fit Lady.

     

    Quelques instants plus tard, Lady mangeait des tranches de pain avec de la confiture, dans la cellule de la jeune femme en parlant de tout et de rien. La jeune prisonnière recroquevillée sur elle-même, ne regardait pas la nourriture..

    -         Oh, je suis mal polie, je vous en ai pas proposé ? s’exclama Lady dans un sourire, voulez-vous un tartine ?

    Magdalena avait faim, elle voulait manger mais si elle acceptait cette tartine, cela voulait dire qu’elle acceptais de rejoindre le camp de Voldemort.

    -         Non, je…..n’ai pas…. Faim, parvient-elle à articuler.

    -         Ah tant pis, fit Lady en mangeant la dernière tartine.

    Puis elle sortit de la cellule, un peu contrariée, ces Gryffondor étaient stupides, rien n’est plus importante que de sauver sa propre vie !