• L’erreur de Nora et les âmes-soeurs (1/4)

    L’erreur de Nora et les âmes-soeurs (1/4)

     


    Voldemort, Nora et les enfants se trouvaient donc dans l’ancien pub de la tête au sanglier. Elle avait aidé Hagrid à s’enfuir avec les membres de l’ordre du Phoenix.

    • A la maison ! ordonna-t-il.

    Il saisit la main de sa fille Ano, et de son fils Toma. Nora, tenant Ana dans ses bras, prit la main de Rina, et ils transplanèrent dans le hall de la maison. Voldemort regarda ses enfants, et parla en Fourchelang. Les enfants hochèrent la tête, Toma prit Ana des bras de sa mère, et tous les quatre se rendirent dans le salon de la maison. Le mage noir baissa son regard vers Nora. La jeune femme se sentit toute petite.

    • Dans la chambre, ordonna-t-il.

    Elle monta les marches derrière Voldemort, toute raide et inquiète. Elle ne pouvait pas prétendre, ne pas avoir peur. Il avait pourtant une partie d’elle, qui était « heureuse » que Voldemort s’intéresse à elle, même si c’est pour lui faire mal. Elle entra dans la chambre, et referma la porte derrière elle.

    • Dis-moi, ce qui s’est passé ? demanda-t-il en prenant place dans le fauteuil. Reste debout devant moi, dit-il alors que Nora allait s’asseoir sur son lit.
    • J’ai aidé Hagrid, j’ai appelé l’ordre du Phoenix, expliqua Nora.
    • Tu n’as pas pensé aux enfants.
    • Si !
    • Non, qu’aurais-tu fait, s’ils avaient attaqué ?
    • Je sais pas … mais…
    • Silence ! Tu vas m’écouter, maintenant ! Il y a dix ans, quand tu es apparue dans le hall du ministère, je voulais comprendre comme tu avais fait pour revenir. Tu n’avais aucun souvenir, impossible d’avoir des réponses… J’ai patienté, j’ai essayé de bousculer ton esprit … magiquement, mais Dumbledore a bien lancé le sort. J’ai alors fait appel à des connaissances pour raviver tes souvenirs.
    • Druella et Scorpius. Il y a quelque chose que tu veux que je me souvienne ? demanda Nora.
    • Peu importe, ce n’est plus important, maintenant !
    • Et alors ?
    • Alors, j’ai essayé de voir si tu pouvais être utile, et t’envoyait avec Fenrir, mais ce n’était guère concluant. Après la visite dans la grotte de Cornouailles, j’ai compris que … J’avais pris la décision de te tuer.

    La jeune femme ouvrit de grands yeux. Elle sentit son cœur se serrait, ne sachant pas si c’était de « joie », ou de « peur ».

    • Pourquoi avoir fait l’amour avec moi ? demanda Nora
    • J’en avais envie ! Après tu t’es enfuie du manoir Malefoy, je n’ai cherché à te retrouver que pour mettre fin à ta vie, et c’est là que tu m’apprends que tu attends mon enfant, mes enfants. C’est à eux que tu dois la vie.

    Nora hocha la tête, en pleurant. Elle ne savait pas si Voldemort cherchait à la tuer, parce qu’une partie de lui l’aimer, et ne le voulait pas, en tout cas, c’est ce qu’elle espérait, enfin plus parce qu’elle était une gêne pour lui.

    • Quand ils sont nés, reprit le mage noir, ils avaient besoin de toi, alors tu es restée vivante. Mais … Tu es à moi, Nora, je suis le seul à décider le moment de ta mort. Vu que dés que tu sors du manoir, tu fais n’importe quoi, tu es consignée dans le manoir, il t’est interdit de sortir, en dehors du parc. Si les enfants ont besoin de sortir, tu le diras à Greyback. Tu ne posteras pas non plus de courrier, fini aussi les fêtes ici, ordonna le mage noir, je pourrais revoir la punition, si tu es … sage ! fit-il.

    Le mage noir se leva, et s’avançant vers la jeune femme. Nora le regarda sans savoir si elle était contente ou pas.

    • Je suis le seul à décider qui te regarde, commença le mage noir en regardant la jeune femme de haut en bas, qui te sens, ajouta-t-il en inspirant dans le cou de Nora qui ne bougea pas, qui te touche, dit-il en posant ses mains sur les hanches de Nora, qui t’écoutes, fit-il en soufflant dans ses oreilles, et qui te goute, termina-t-il en léchant le cou de la petite sorcière qui gémit sans le vouloir.

    Le mage noir poussant la jeune femme sur le lit, et l’embrassa, Nora encercla ses bras autour du cou de Voldemort, répondit à son baiser, heureuse. Elle se sentait bien dans ses bras, aussi étrange que ça puisse paraitre, alors qu’il lui avait dit vouloir la tuer, seulement quelques instants plus tôt.

     

    Après leurs ébats, la jeune femme se leva et se rendit dans la salle de bain pour prendre un bain, comme il venait de lui ordonner. Elle fit couler de l’eau, et se glissa dans un bain chaud, et fit détendre son corps, elle remarque des traces sur ses poignets, et elle sentait son dos particulièrement sensible, et sans doute rouge. Elle se demandait s’il serait encore là au moment de sa sortie de bain.

    Après quelques instants dans l’eau, elle sortit du bain, et se vêtit d’un négligé, et revint dans la chambre. Voldemort était toujours assis dans son fauteuil.

    • Tu es encore là ! fit Nora surprise avec le sourire.
    • Je peux partir, si tu veux !
    • Non, non, dit-elle

    Elle vint s’asseoir sur ses genoux, en position d’amazone. Nora posa sa tête près de son cou.

    • Je ne te quitterais jamais, dit-elle avant de poser un baiser sur sa joue, puis elle s’endormit.

     

    Nora se trouvait dans un couloir de Poudlard, elle suivait Tom dans un silence total. Elle ne comprenait pas ce qu’il voulait. Il était en sixième année et elle en cinquième année. La jeune fille ne le savait pas, enfin n’en souvenait pas, mais il avait déjà tué son père, ses grands-parents, tout comme Mimie. Elle avait assisté bien malgré elle à toutes ses morts.

    Tom avait décidé de la tuer, il y avait longtemps réfléchi, mais c’était cet été, qu’il avait pris sa décision, quand elle lui avait dit qu’elle l’aimait. Il ne savait pas très pourquoi ça le dérangeait, ce n’était pas la première à lui faire une déclaration d’amour. Il avait cessé de les compter depuis un moment, mais avec Nora, c’était différent, sans qu’il ne puisse dire pourquoi.

    Il allait la tuer à Poudlard, à cause de la trace qu’il avait toujours sur lui, il avait eu de la chance à Little Hangleton de pouvoir faire accuser son oncle de la mort de son père. Et puis personne ne pourrait retrouver son corps dans la chambre des secrets. Il ne savait pas encore de quelle manière, il allait s’y prendre. Jetterait-il le sort ? Ou est-ce qu’il laisserait le Basilic se chargeait d’elle ?

    Il poussa la porte des toilettes pour filles. Nora était entrée devant lui. Elle n’avait toujours rien dit, se doutait-elle de ce qui allait lui arriver ? Il commença par parler Fourchelang, Nora le regarda fasciner, alors que tous le regardaient apeurés, enfin le peu qui l’avait entendu parler cette langue. Les robinets s’ouvrirent et il poussa Nora dans le trou. Et la suivit. Tom ne comprenait pas pourquoi elle ne parlait pas, elle qui avait toujours été si bavarde, tout le temps à parler. Elle ne disait rien !

     

    Après quelques moments de marche, ils se retrouvèrent dans une grande salle. Tom se remit à parler Fourchelang, elle le regardait. Il s’arrêta brusquement, et sortit sa baguette. La jeune fille recula de quelques pas, adossée contre un mur, il pointa sa baguette vers elle. Nora soupira, elle ferma les yeux, prête à mourir. Elle n’en avait pas envie, elle voulait vivre, mais si c’était de la main de Tom, elle n’avait pas peur.

    • Avada Kedavra ! fit-il le sort fusa, elle se recroquevilla malgré elle.

    Tom vit une étrange lumière, un flash rapide, et Nora avait disparu. La peur de mourir avait activé le « sable » du retourneur de temps, mélangé avec la magie de Poudlard. La magie transporta la jeune fille à travers le mur, et le temps. Elle se retrouva dans un cachot de Poudlard, et cinquante ans plus tard. Pour Nora pourtant, il ne s’était passé qu’une seconde.

     

    Nora ouvrit les yeux, et vit qu’elle était toujours assise sur les genoux de Voldemort, il avait les yeux fermés, était-il en train de dormir ? Nora l’observa sans oser bouger. Il était si beau. Il ouvrit les yeux et croisa son regard.

    • J’ai vu que tu m’avais tué ! murmura-t-elle.
    • Es-tu en colère ? demanda-t-il.
    • Non !
    • Es-tu triste ?
    • Non…
    • Es-tu …
    • Contente, oui.
    • Je ne comprends pas pourquoi ?
    • Moi non plus, mais je n’ai pas peur de mourir, si c’est de ta main, fit la jeune femme en prenant la main du mage noir dans la sienne, elle ferma à nouveau les yeux et s’endormit.