• Hermione

    Chapitre 2

    Pansy, se gara devant la maison, on descendit, Dray nous accueilli, et nous montra le salon, où tout le monde était là entrain de danser et de boire.

    Pansy me laissa pour rejoindre Blaise, son petit-copain, et moi, je me dirigea vers le buffet. Il y avait un peu de tout.

    Je me servis un verre de jus d’orange, mais il avait un drôle de goût, il était drôlement bon, je prit deux verres, avant de réaliser qu’il s’agissait de punch. Bah tant pis, aller un autre verre ! Je commençais à me sentir vide et libre. Je mis à danser comme une folle sur la piste ! Drago, vint me rejoindre, j’étais aux anges, il avait ses mains sur mes hanches, je me croyais au paradis.

    Rien de tout cela, ne mettais arriver dans mon ancienne vie, je me sentais si bien !

    Drago me prit par la main et m’entraina dans un couloir, je le suivais en riant. Il était si beau. Nous entrâmes dans une chambre, il y avait personne, le lit était fait. Drago sortit un boîte de dessous son lit, il y avait une seringue, avec des petites cuillères et des élastiques ! J’étais à moitié, endormi, mais j’avais envie que Drayi me touche. Mon corps tremblait tant !

    -          Tu as froid ?

    -          Non, j’ai envie de toi !

    Les mots étaient sortis tous seuls, mais je les pensais si fort. Dray s’approcha de moi, et il m’embrassa. Son baiser réveilla en moi, un feu intense, je voulais tellement le sentir en moi !

    Je m’accrocha à son cou, et lui, il continua à m’embrasser en caressant mes épaules !

    -          Tu es très belle, Hermione !

    Il prononça ses mots, d’une telle façon que je me sentais renaître dans ses bras, je voulais le voir nu, je voulais sentir son corps sur le mien !

    Il s’éloigna de moi, et alla dans la salle de bain, j’en profita pour finir mon verre, que j’avais poser sur la table de nuit, et entra dans la salle de bain, il était entrain de piquer !

    Je ne sais pas ce qui m’a pris ce jour-là ?

    -          Je peux en avoir un peu ?

    -          Euh….. Si tu veux !!!

    -          Oui, je le veux !

    Il m’asseya sur le bord de la baignoire, je sentis ses doigts me parcourir le bras, je ferma les yeux et me laissa envahir par de merveilleuses sensations. Je ne sentis même pas la piqure !

    -          On y va ? me murmura Drago

    -          Oh oui !

    Je commençais à nager dans une rivière d’étoiles, tout étais si limpide, si fluide, si merveilleux. Drago était si doux, si tendre. Je sentais ses mains me caresser, le drogue avait réveillé mes sens, les rendant plus sensibles aux caresses de Dray. Je le sentis faire glisser ma robe, le long de mon corps. Ce fut un contact si doux, le tissu, glissait le long de ma peau, me procurant de délicieuses frissons.

    Il m’allongea sur le lit, les draps me caressait, tout comme les mains de Drago. Elles passèrent sur mon ventre, mes seins, mon intimité !

    Puis, mon soutien gorge disparut, et sa langue parcourant ma poitrine, titillant mes tétons !

    Je gémissais et je frissonnait de plaisir, je sentis naître en moi des sensations nouvelles, pleine de force, de passion ! J’atteins un orgasme !

    Ses doigts pénètrent mon intimité et je me cambras sous son corps et tremblant et en gémissant. Il fit glisser ma culotte, au bout de mes jambes. Il s’arrêta, j’ouvris les yeux, il me regardais avec des yeux remplis de passion. Je m’agrippa à lui !

    -          Viens en moi ! murmurais-je à son oreille dans un souffle

    Il m’embrassa et s’allongea sur moi, je sentis son sexe, il était si dur, il entra dans le mien, et je poussa un cri, j’étais au septième ciel. Il se mit à bouger à l’intérieur de moi ! C’était si bon. Je voulais que ce moment, ne s’arrête jamais !

    Je m’endormis dans ses bras, rêvant à ce moment, si extraordinaire que je venais de vivre.

    Le lendemain, je me réveilla seule, je descendit dans le salon, un peu perdue, je me souvenais pas trop de ce qui s’était passé. Drago vint à ma rencontre.

    -          Tu as faim ?

    -          Oui !

    J’étais pas assez naïve pour croire qu’il ne s’était rien passé. On avait sans doute fait l’amour, j’essayais de me souvenir, mais rien.

    Il me ramena chez moi, et le soir dans mon lit, seule, j’essaya de me rappeler la nuit dernière et certes choses me revinrent puis d’autre. Et je revis encore une nouvelle fois cette nuit si magnifique. Je me caressa le corps en pensant à Drago. Je passa sur mes seins, jouant avec mes tétons, puis je descendis vers mon sexe, pour me caresser, et me doigter.

    Lundi matin, je retourna au lycée, Drago se montra comme d’habitude, moi qui avait espéré autre chose, mais il n’y avait rien de plus !

    Puis à la fin d’un cours, je sais même plus le quel, maths, je crois. Drago vint me voir. On était seuls dans la classe. Il commença à m’embrasser, je voulais qu’il me fasses l’amour encore une fois ! Il voulait lui aussi et tant pis si on était dans une classe cours ! Mais, on entendit des bruits dans le couloir, et je pris un peu peur !

    -          Viens à la maison, ce soir.

    -          Je sais pas, mes parents……

    -          D’accord, une prochaine fois !

    Je sentis qu’il était déçu, alors je lui dit que j’allais m‘arranger, et c’était vrai, quitte à faire le mur, je ne pouvais pas le laisser seul, j’en avais trop envie ! Trop envie de lui !

    -          Je t’attends chez moi, vers 21h !

    -          D’accord !

    Nous sortîmes de la salle de classe et nous retournâmes en cours. Le soir, ma mère était au lit avec un livre, mon père dans son bureau, comme à son habitude.

    J’allèrent leur dire bonne nuit, de cette façon, ils n’iront pas dans ma chambre, je me glissa en silence dans le couloir et quitta la maison. Je retrouva Drago, chez lui.

    Il me fit ma dose d’héroïne, et nous fîmes encore l’amour. J’étais si heureuse.

    Je commençais une nouvelle vie !

    Cela faisait plusieurs mois que je sortais avec Drago, tous les samedis soirs, nous retrouvions chez lui, j’avais besoin de lui et de ma dose !

    Mes parents s’inquiétaient, ils avaient perdus leur petite fille, mais je m’en foutais tout ce qui comptait c’était Drago, ma nouvelle vie et certainement plus !

    Mes parents, malgré leur travail, décidèrent qu’il fallait de nouveau déménager, mais ma vie était ici, avec Drago, mon amour. Je ne voulais pas le quitter, il y a une grande dispute, je me souviens pas trop ce que mes parents disaient mais moi oui.

    -          Allez vous-en !

    -          Ma chérie, nous……………………, fit ma mère

    -          Laissez moi avec Drago !

    -          Regarde, ce qu’il a fait de toi ! dit mon père en colère

    -          Une femme belle et nouvelle !

    -          Non !

    -          Je veux plus vous voir, vous ne comprenez pas, ma vie est ici désormais, je n’ai plus besoin de vous !

    -          Ma chérie ! appela ma mère désespérément !

    -          Je m’en vais !

    -          Oh non ! Tu vas rester dans ta chambre, et tu vas écouter tes parents, tu n’entends ! Tu y vas tout de suite !

    Je le regardais avec un regard plein de défis et de mépris. Pourquoi m’empêchaient-ils d’être avec Drago. De toute façon, je partirais pas d’ici. Je resterais avec Drago !

    Je fis le mur, une nouvelle fois et retrouva Dray. Je lui expliqua toute l’histoire et nous partîmes tous les deux dans le petit pavillon de chasse de son grand-père. Nous avions besoin de personne, nous voulions seulement vivre heureux.

    Drago partait le soir et revenait vite avec notre dose quotidienne, une par semaine, ne suffisait plus, il m’en fallait d’avantage, mais notre argent, vint vite à court ! Alors je commença à voler, et Drago aussi !

    Un jour, je fis prendre par les flics, ils étaient plus stupide que mes parents ceux-là . En parlant d’eux, ce fut cette fois-là, que je les revit encore une fois ! Les flics, les avaient appelés, ils étaient venus, mon père m’avait mis une baffe devant tout le monde, elle était si forte ! Ma mère pleurait !

    Il me ramenèrent à la maison, mais je savais que je retrouverais Drago, très vite. Il était l’amour de ma vie, je ne pouvais pas l’abandonner, et il ne pouvait pas me laisser seule ici.

    Après une première nuit, atroce, j’étais en sueur, et j’avais froid, je tremblait, ma mère avait dit un truc, comme quoi j’étais en manque. Oui, j’étais en manque de Drago, j’avais besoin de lui pour vivre. Pourquoi personne ne le comprenait !

    Le matin, je me leva à midi, j’étais à moitié dans le coltard, ma mère nous fîmes, un tour dehors, elle pensait que l’air frais me ferait du bien, mais moi, je voulais Drago.

    Alors qu’on marchait, je vis les copains de Drago, eux devait savoir où il était, mais alors que je m’avançais vers comme je pouvais, avec ma mère qui me tirait de l’autre côté et mes jambes qui flageolais !

    Je vis dans un coin sombre, deux ombres qui s’embrassaient, et qui se caressaient ! Je rêvais que Drago, me fasse de nouveau la même chose, j’en avais des palpitations dans le corps

    Mais quand les deux ombres revinrent dans la lumière, je reconnue Drago et une autre pouffe !

    Je fus stopper net, au lieu de courir vers lui, pour qu’il me prenne dans ses bras, je le regardais entrer dans ce bar, il ne m’avait pas vu ! Ma mère, me regardait, je lui souris et m’évanouia !

    Je ne voulais plus vivre, sans lui, la vie était impossible. Je restais allongée sur mon lit, à regarder par la fenêtre. Les oiseaux chantaient, le monde continuait à vivre, les gens continuaient leurs vies, et moi qui ne voulais plus rien !

    Ma mère venait souvent me voir, ma semaine à l’hôpital, me permis de faire mon sevrage. Mais je n’avais plus la volonté. Ma mère me ramena à la maison, je restait seule dans le jardin, je sentais même plus la caresse du soleil sur ma peau !

    Un matin, Ginny, vint me voir. Elle avait l’air si désolée, elle me demandait pardon, mais je ne sais même pas pourquoi. Il n’y avait plus rien dans ma tête. Juste de l’amertume !

    Pansy, me rendis aussi visite, mais elle ne m’apporta rien !

    Ma mère voyait que je sombrais petit à petit dans l’oubli. Si bien qu’un jour, je fus même plus capable de me lever de mon lit. Je fus envoyer dans une clinique, ou plutôt un hôpital psychiatrique. Je me souviens même pas de mon arrivée.

    Je sais que ma mère venait me voir mais pour moi, ça n’avait pas d’importance, elle avait gâchée mon bonheur avec Drago, tout comme mon père. Le médecin, m’avait mis sous perfusion, je me mangeais plus. Je voulais mourir, pourquoi ne le comprenait-il pas ?

    Un matin, un garçon entra dans ma chambre !

    -          Excuse moi !

    -          ……………..

    Je le regardais sans le voir vraiment, je voyais juste une ombre, j’étais perdue, là assise sur mon fauteuil devant la fenêtre.

    -          Je me cache, l’infirmière, veut encore me faire une piqure !

    -          …………………

    -          Tu es muette ?

    Ma mère entra, à ce moment là, il dût s’éclipser. C’est dommage, j’aimais bien sa voix, même si je n’avais vu son visage clairement, il avait une très belle voix, grave, et douce en même temps. Un peu, comme celle de Drago.

    Le lendemain, il revint me voir, je pense qu’il m’aimait bien, même si je ne parlais pas, si je ne bougeait pas, si j’étais pas très belle. Tous les matins, j’avais envie de me lever pour entendre sa voix. J‘étais heureuse de l’entendre, elle me rappelait tant celle de Drago.

    Un jour, je pus enfin voir son visage, mes yeux voyaient enfin le monde, d’une autre manière comme si Dieu avait remis des couleurs dans mon regard.

    Il était brun avec des yeux marrons, il était de taille moyenne et assez costaud. Il avait un regard rieur et plein de vie et de passion

    Plusieurs semaines passèrent, Harry venait me voir chaque jour, me racontais sa vie, il était là suite à une tentative de suicide. Il avait besoin de repos d’après les médecins, mais lui se sentait en pleine forme.

    C’est vrai qu’il était plein de vie, il m’expliquait qu’après avoir passé beaucoup de temps allongé sur son lit à se morfondre, il avait compris qu’il aurait pu passer à côté de plein de chose dans sa vie, il avait décidé de vivre à fond désormais.

    Moi, ma vie, elle était déjà vécu, j’attendais seulement mon heure pour partir !

    On prenait nos repas ensemble, même si je mangeais pas beaucoup. Ma mère et les médecins étaient soulagés, si ça leur faire plaisir tant mieux !

    Harry me parlait de ses passions comme la peinture, il passait des heures, il me montrait ses toiles, c’est vrai qu’il avait un talent fou.

    Un matin, Harry m’amena avec lui, dans le parc autour de la clinique. Il y avait comme un bosquet d’arbres, une petite dizaine, il appela ça, sa mini-foret. Je resta sur mon fauteuil pendant que lui peignait une nouvelle toile, qu’il avait décidé de m’offrir. J’entendais les oiseaux, je me mis à rêver que je volais avec eux. Je voulais m’évader de ce monde , mais Harry me manquerais !

    -          Ma chérie ?

    Encore ma mère, chaque jour, elle essaye de me faire parler ou à me forcer à manger plus. Mais je me bornais, elle avait tout gâchée, je ne voulais pas vivre pour elle. Mais pour qui pourrais-je vivre, pour moi ? Non, je n’en avais pas envie, ma vie ne pouvait pas être bien sans Drago ! Pour Harry, il m’avait redonner des couleurs, peut-être saurait-il me rendre une voix et une volonté.

    Chaque jour, j’avais hâte de retourner sous le bosquet, dans notre mini-forêt. Je voulais m’occuper, alors Harry me prêta une feuille et un crayon ! Et je me mis à écrire, ce que je pensais, ce que je ressentais, ce que je vivais, ce que j’avais envie.

    Un matin, ma mère tomba sur mes feuilles d’âme comme les appelais Harry. Après tout c’est vrai, je mettais mon âme dans ces morceaux de papier.

    Je vis ma mère, les lire en pleurant, elle avait l’air si triste. Je m’approcha d’elle et posa ma main sur la sienne. Elle me regarda avec ses yeux, si triste mais en même temps si compatissant. Elle me prit dans ses bras, je me sentais bien, ça faisait si longtemps que je ne m’étais pas sentit aussi bien. Un son sortit de ma bouche, je pense que c’était un mot car ma mère me serra encore plus fort.

    Les jours se suivaient et se ressemblaient, une certaine routine s’installait, le matin, Harry venait dans ma chambre, il me parlait et je commençais à répondre, des sons qui ressemblait à des « oui » ou des « non ». L’après-midi, nous allions dans notre mini-forêt, je regardais les oiseaux, les animaux et les insectes ! Je me rappela qu’à une époque, je voulais devenir vétérinaire. Dans l’hôpital, il y avait une bibliothèque, je pris des livres sur les animaux et me mis à les lire, à les dévorer !

    Je commençais à remanger, à parler mieux ! Avec Harry, nous discutions de tout. Et puis, une infirmière, nous donna une idée merveilleuse !

    -          Et si vous écriviez un livre ?

    -          Hein ? fit Harry

    -          Oui, toi, tu dessinerais et Hermione pourrait écrire !

    -          Sur quoi ? demanda mon ami !

    -          Sur les animaux, répondis-je !

    Notre livre fut commencé, nous étions si heureux, si passionnés. Nous sortîmes enfin de l’hôpital, le monde était diffèrent que quand j’avais commencé à le quitter.

    Harry m’avait redonné la vie. Je pense l’avoir aidé lui aussi, dans un sens. Il m’avait montré les choses merveilleuses, alors que depuis un an, je n’avais vu que les pires choses. Il m’avait redonné goût et volonté de vivre.

    Je te remercierais jamais assez, Harry, aucun mot n’est assez fort pour te montrais ma gratitude, si ce n’est vivre chaque instant, si merveilleusement !

    Aujourd’hui, je suis devenue vétérinaire !